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Dans le programme électoral pour les élections législatives de 1979, il n'y avait pas de référence directe à la réforme du Civil Service britannique qui était l'objet de critiques sévères à l'époque. Toutefois, les conservateurs, qui arrivèrent au pouvoir en mai 1979, s'étaient engagés à réduire la taille du gouvernement et les dépenses publiques, et à faire la chasse aux sources de gaspillage et d'inefficacité. Margaret Thatcher voulait également réaffirmer le contrôle du pouvoir politique sur le Civil Service , qu'elle considérait comme un obstacle à la réforme de l'État. En conséquence, les gouvernements Thatcher, influencés par les idées néolibérales, ont introduit des réformes qui ont servi de modèles aux autres pays. Au Royaume-Uni, la réalisation d'économies et l'amélioration de l'efficience furent d'abord prioritaires. Puis, vers la fin des années 1980, les réformes devinrent plus radicales grâce à l'introduction de mécanismes de marché et la création d'agences d'exécution autonomes (programme Next Steps ).

Dès sa création en 1696, la Banque d'Angleterre fut à la fois une banque privée et une institution au service du gouvernement, assurant la gestion de la dette publique et détenant le monopole de l'émission de billets en Angleterre. Les problèmes posés par la suspension de la convertibilité de la livre en or, en 1797, vont être à l'origine d'un long conflit portant sur les moyens nécessaires pour assurer la stabilité du système monétaire britannique. C'est ainsi que s'opposèrent pendant un demi siècle partisans de la réglementation et de la liberté totale d'action pour la Banque d'Angleterre. Il faudra attendre le vote du le Bank Charter Act , en 1844, pour que soit clarifiée la relation entre la Banque d'Angleterre et l'État. Même si cette loi ne résolut pas tous les problèmes, elle fixa les caractéristiques du système monétaire britannique qui perdurèrent jusqu'à la Première Guerre mondiale.

Au 31 janvier 2020 à minuit (heure de Bruxelles), le Royaume-Uni a quitté l'Union européenne. Cette sortie n'est pourtant pas totale : conformément à l'accord de retrait, le pays est entré dans une transition qui lui permet de négocier sa future relation avec l'UE, tout en restant provisoirement intégré à un certain nombre de politiques européennes. Cette phase doit prendre fin au 31 décembre 2020 au plus tôt, mais les pourparlers semblent actuellement en impasse. S'il demeure la conséquence directe du référendum organisé le 23 juin 2016 par l'ancien Premier Ministre David Cameron, le « Brexit » reflète de longues décennies de rapports tumultueux avec l'Europe supranationale, qui ont nourri l'euroscepticisme et anti-européenisme des Britanniques.[.]